Ce mercredi 25 février, lors de la commission mobilité, j'ai interpellé la ministre bruxelloise, Elke Van den Brandt, concernant les travaux en cours sur le pont Saint-Job à Uccle. La fermeture de ce pont entraîne de nombreux désagréments pour la circulation et justifie la mise en place d'une alternative viable par le bois de la Cambre de la part de la région.
« L’hiver sera chaud pour les automobilistes ucclois », titrait la RTBF l’été dernier en évoquant les futurs aménagements concernant le pont Carsoel à Saint-Job. Il semble que le média public avait vu juste ! Depuis le 4 novembre 2024, le pont Carsoel, qui enjambe la ligne 26 de la SNCB à Uccle, est fermé à la circulation automobile en raison de travaux. Ces travaux, menés par Infrabel, visent à renforcer la stabilité de l’infrastructure devenue trop vétuste.
Le chantier est conséquent puisque au-delà de la restauration du pont, il prévoit la création d’un pôle multimodal. Ce dernier comprendra les accès à la gare de Saint-Job, les quais et les abris pour les transports en commun, ainsi que des espaces publics et des aménagements dédiés aux cyclistes et piétons.
Si personne ne doute de l’utilité de ce futur ouvrage, il est important de souligner que cet axe constitue un véritable nœud du trafic ucclois. Aux heures de pointe, plus de 1.000 voitures empruntent ce pont, en plus des nombreux trams et bus. Il s’agit également d’une artère stratégique pour les navetteurs se rendant dans le centre de Bruxelles par le bois de la Cambre.
La fermeture du pont aux automobilistes génère donc de très nombreux désagréments, et ce, malgré les itinéraires de déviation mis sur pied par la commune.
En effet, le défi est de taille : la chaussée de Waterloo, toute proche, est déjà saturée à cause de la fermeture partielle du bois de la Cambre décidée par votre gouvernement. De plus, la plupart des rues où le trafic pourrait s’écouler ne sont pas dimensionnées pour accueillir un tel surcroît de charroi.
Pensons également aux commerçants de la Place Saint-Job inévitablement impactés par ces aménagements. La commune d’Uccle a bien tenté de les soutenir en offrant une heure de stationnement gratuite, mais leurs inquiétudes persistent, d’autant plus que le délai du chantier a été prolongé de six à huit mois, avec un démarrage plus tardif que prévu. En effet, Infrabel avait initialement prévu de commencer les travaux l’été dernier, afin de profiter de la période estivale, traditionnellement plus calme sur nos routes.
Une solution possible à ces nombreux désagréments aurait été l'instauration d'une alternative raisonnable par le bois de la Cambre pour fluidifier la circulation vers Bruxelles. Une proposition que j'ai soumise à la ministre, qui a malheureusement laissé ma question sans réponse...
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